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La Définition de Chalcédoine


Suivant donc les saints Pères, nous enseignons tous unanimement que nous confessons un seul et même Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, le même parfait en divinité, et le même parfait en humanité, le même vraiment Dieu et vraiment homme (composé) d’une âme raisonnable et d’un corps, consubstantiel au Père selon la divinité et le même consubstantiel à nous selon l’humanité, en tout semblable à nous sauf le péché, avant les siècles engendré du Père selon la divinité, et aux derniers jours le même (engendré) pour nous et pour notre salut de la Vierge Marie, Mère de Dieu selon l’humanité, un seul même Christ, Fils du Seigneur, l’unique engendré, reconnu en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division et sans séparation, la différence des deux natures n’étant nullement supprimée à cause de l’union, la propriété de l’une et l’autre nature étant bien plutôt sauvegardée et concourant à une seule personne et une seule hypostase, un Christ ne se fractionnant ni se divisant en deux personnes, mais en un seul et même Fils, unique engendré, Dieu Verbe, Seigneur Jésus-Christ.


Extrait de la Revue Réformée, Sommaire N° 256 – 2010/5 – NOVEMBRE 2010 – TOME LXI


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Nous enseignons tous unanimement un seul et même Fils notre Seigneur Jésus-Christ, le même parfait quant à Sa divinité, le même parfait aussi quant à Son humanité, vrai Dieu et aussi vrai homme; consubstantiel au Père par Sa divinité, consubstantiel à nous par Son humanité, en tout semblable à nous, le péché excepté; engendré du Père, avant tous les siècles, quant à Sa divinité; quant à Son humanité né pour nous, dans les derniers temps, de la vierge Marie, mère de Dieu; nous confessons un seul et même Christ Jésus Fils unique que nous connaissons être en deux natures sans qu’il y ait entre elles ni confusion, ni transformation, ni division, ni séparation, car la différence des deux natures n’est nullement supprimée par leur union; tout au contraire, les propriétés de chacune sont sauvegardées et subsistent en une seule personne et une seule hypostase.


Extrait de la Revue Ichthus, N° 116 (1983), 27-32